Lors du 6e colloque de l’association « Patrimoine Vivant du Pays de Grasse », le 5 octobre dernier.

Poursuivant ses actions, l’association « Patrimoine Vivant du Pays de Grasse », que j’ai l’honneur de présider, a organisé le 5 octobre, au Musée International de la Parfumerie, son 6^e colloque sur le thème, cette année, des « parfums d’Afrique ».

En présence du maire de la commune, monsieur Jérôme Viaud, de la princesse Esther Kamatari, ambassadrice d’une grande maison de parfum et marraine du colloque, de même que de madame Isabelle Hurdubae de la direction générale des patrimoines du ministère de la culture, les participants ont ainsi pu apprécier les interventions de plusieurs praticiens de la filière.

En marge de ces témoignages, des étudiants de l’Ecole Supérieure du Parfum, dont une antenne vient d’être récemment inaugurée à Grasse, nous ont donné à découvrir leurs créations, inspirées de poèmes d’auteurs de pays producteurs de plantes à parfums d’Afrique subsaharienne.

Au-delà de l’évènement olfactif en soi, cette contribution traduit tout l’intérêt que revêt l’existence, désormais, de cette formation en pays grassois, pierre supplémentaire à l’édifice des savoir-faire liés au parfum pour lesquels notre association continue de mener ses démarches en vue de leur reconnaissance – que je souhaite ardemment – par l’UNESCO, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

A Paris, avec les ambassadeurs d’Etats membres de l’UNESCO.

Et c’est dans cette perspective que j’ai eu, le 25 septembre à Paris, un déjeuner de travail avec plusieurs ambassadeurs auprès de l’institution, aux fins d’évoquer les avancées de notre candidature qui sera examinée, en cette fin d’année, à l’Ile Maurice.

Comme j’ai souvent eu l’occasion de le rappeler, au terme d’un long parcours, cette reconnaissance serait un éblouissant éclairage sur notre pays de Grasse et un hommage immensément mérité à toutes les générations qui, depuis plusieurs siècles, ont su se transmettre ces savoir-faire, façonnant notre territoire tel que nous le connaissons aujourd’hui.