Lettre d’information de JEAN-PIERRE LELEUX – Sénateur des Alpes Maritimes – Maire honoraire de Grasse
Lettre d’information de JEAN-PIERRE LELEUX – Sénateur des Alpes Maritimes – Maire honoraire de Grasse

Vers un Centre National de la Musique

On en parlait depuis dix ans. Enfin, il est là !

Le Centre National de la Musique (CNM), dont le projet fut lancé sous la présidence de Nicolas Sarkozy, par son ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, avait été abandonné sous l’ère socialiste par Aurélie Filippetti. Tel un vieux serpent de mer des quinquennats précédents, il ressort aujourd’hui, sous l’impulsion du ministre de la culture, Franck Riester, qui, lorsqu’il était député, en avait fait un de ses chevaux de bataille.

Pour avoir suivi ce dossier, depuis ses débuts et pour en être l’un de ses partisans, j’ai soutenu cette initiative.

La révolution numérique, mais également la crise du disque en ont conforté l’idée. Structurer une « maison commune », rassemblant l’ensemble des acteurs de la filière, afin de développer l’activité de création, favoriser l’émergence de nouveaux talents et faciliter l’exportation de nos œuvres, tout en créant un mode de financement vertueux, sont autant d’objectifs que vise cette initiative.

Il s’agit bien de soutenir, dans la cohérence, l’industrie musicale, si riche dans notre pays.

Car pour être un secteur culturel majeur, la musique n’en est pas moins une puissante industrie.

Et il était temps qu’elle soit traitée comme l’avaient été, en leurs temps, les industries du cinéma, du livre, de la danse, des arts de la rue et du cirque.

Le CNM aura, ainsi, pour vocation à fusionner, à terme, plusieurs organismes, aujourd’hui épars et dont les synergies mises en commun ne pourront qu’être bénéfiques. Il s’agit du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV), du Fonds pour la création musicale (FCM), du Bureau export de la musique française, du Club action des labels et des disquaires indépendants français (CALIF) ou du Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles (IRMA).

Reste à connaître le financement de cette nouvelle entité. Certes, elle bénéficiera des taxes actuellement perçues par le CNV, mais il lui faudra disposer de nouvelles ressources. Rendez-vous donc à la prochaine loi de finances.

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