A l’occasion de la nouvelle année, j’ai pris soin, comme tous les ans à pareille époque, d’offrir un petit présent parfumé à mes collègues sénateurs. C’est ainsi que, pour 2018, une bougie parfumée à la fleur d’oranger, venant tout droit de Grasse, leur a été remise. Un présent pour symboliser tous mes vœux de bonheur mais également pour faire connaître les savoir-faire de notre département à des parlementaires toujours friands de pouvoir en apprendre plus sur les traditions et métiers de nos régions.

Il est vrai que, depuis 2008, je me suis très fortement impliqué dans la démarche visant à voir reconnus, au titre du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité, par l’UNESCO, les « Savoir-faire liés au Parfum en Pays de Grasse ». Au terme d’une procédure longue et complexe, notre dossier, déjà labellisé par la France en avril 2014, est aujourd’hui, en cours d’examen par un comité d’experts et sera celui que notre Pays présentera et défendra en novembre prochain. Sans préjuger de la décision qui sera prise, nous avons bon espoir de figurer parmi les plus belles reconnaissances de cette session qui réunira les 175 Etats parties à la Convention de l’UNESCO de 2003.

C’est dans cette perspective que j’ai rencontré, ces dernières semaines, avec l’ambassadeur de France auprès de cette institution, Son Excellence Monsieur Laurent Stefanini, ses homologues de Chine, Allemagne, Corée du Sud et de Maurice.

Une telle reconnaissance serait alors le plus bel hommage, tant mérité, pouvant être rendu à toutes les générations du Pays de Grasse qui, au fil des siècles, ont su transmettre ces savoir-faire, sans lesquels notre territoire ne serait pas ce qu’il est. Parce que nous avons également le devoir moral, en tant que dépositaires d’un héritage inestimable, de le léguer aux générations qui nous succèderont.