Conformément à sa mission constitutionnelle de représentant des collectivités territoriales, le Sénat s’est toujours tenu à l’écoute des élus locaux, afin de prendre en compte leur expérience du terrain et de traduire leurs préoccupations dans les textes mis en discussion au Parlement.

C’est ainsi que notre assemblée a mis à leur disposition, depuis plusieurs mois, une plateforme interactive sur son site et organisé une dizaine de consultations, qui ont connu un réel succès, portant sur la simplification du droit de l’urbanisme, de la construction et des sols, sur les communes nouvelles, les relations entre les collectivités et les services déconcentrés de l’Etat, sur la revitalisation des centres-villes ou la place des élus municipaux dans la gouvernance des intercommunalités.

Les réponses apportées ont pu nourrir nos travaux, lesquels ont eu pour prolongement l’adoption de plusieurs textes ou l’élaboration de nombreuses propositions, malheureusement, jusqu’à ce jour, rejetés par le Gouvernement, bien que les choses soient en train de changer au moment où l’exécutif va proposer au vote un projet de loi portant sur l’amélioration des conditions d’exercice des mandats locaux.

Ce texte ne sera, ni plus ni moins, qu’un copier-coller de nos propositions.

Autre moyen de s’imprégner des réalités, y compris économiques, de nos territoires, les déplacements effectués par les délégations du Sénat, comme ce fut le cas, le 5 juillet dernier, dans notre département, de la délégation sénatoriale aux entreprises.

Répondant à mon invitation et à celle de Dominique Estrosi-Sassone, sa présidente, Elisabeth Lamure et plusieurs de nos collègues ont notamment pu se rendre à Grasse pour participer à une table ronde sur les enjeux du secteur industriel des parfums et des arômes, encore trop souvent mal connus.