Autorité publique indépendante, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), de par les missions qui sont les siennes, occupe une place majeure au sein du paysage audiovisuel français.

Organe de régulation, au service de la liberté d’expression et du respect du pluralisme politique, les réformes intervenues ont accru ses compétences, allant notamment de l’attribution des fréquences aux opérateurs, à la nomination des présidents de l’audiovisuel public ou à la défense de la langue.

Objectifs sociaux, culturels, technologiques et économiques font partie de son périmètre d’intervention.

C’est dire toute l’importance qui s’attache à la désignation de son président.

Appelée à se prononcer, conformément à la loi et comme son homologue de l’Assemblée nationale, sur le choix du président de la République de retenir la candidature de Monsieur Roch-Olivier Maistre, jusqu’alors président de chambre et rapporteur général à la Cour des comptes, la commission de la culture a auditionné ce dernier le 30 janvier, avant de confirmer sa nomination.

Dès lors, deux sièges demeuraient à pourvoir :

– Le candidat présenté par le président du Sénat, Monsieur Hervé Godechot, a été également approuvé par notre commission.
– La candidate présentée par le président de l’Assemblée nationale, Madame Michèle Leridon, a été, de son côté, confirmée par la commission de l’Assemblée.

Ces désignations permettent, aujourd’hui, au CSA d’être en ordre de marche à la veille d’une réforme de l’audiovisuel qui devrait intervenir dans le courant de l’année et que j’appelle de tous mes vœux.