Il est de tradition que le mois de janvier soit, en grande partie, réservé aux vœux de bonne santé et de bonheur que tout un chacun souhaite aux personnes qui lui sont chères ou proches.

Et les maires des communes n’échappent pas à cette règle en souhaitant aux habitants de la collectivité le meilleur pour l’année qui commence.

Ces cérémonies sont souvent aussi des instants privilégiés au cours desquels l’élu, comme lors des fêtes patronales, dresse le bilan des actions menées et détaille celles à venir.

Autant de moments d’échanges et de proximité qui créent et entretiennent du « lien » social, que nos concitoyens affectionnent et que j’aime à partager, en tant que sénateur, lorsque mon emploi du temps l’y autorise.

C’est ainsi que j’ai pu me rendre, en ce début d’année 2019, dans plusieurs communes du Pays de Grasse, comme ce fut le cas dans la cité des parfums, à l’invitation de son maire, Monsieur Jérôme Viaud et en présence du sous-préfet de l’arrondissement, Monsieur Stéphane Daguin.

Or, oublier cette réalité c’est omettre que nos territoires et ceux qui animent, au quotidien, la vie de la cité constituent un maillage indispensable dont notre société et notre pays ont tant besoin.

Négliger les élus locaux est, à mon sens, une grave erreur politique que notre exécutif a malheureusement commise, depuis plusieurs mois, même s’il semble que, récemment, du fait de la crise des « gilets jaunes », il ait redécouvert l’importance de leur rôle et les vertus d’un impérieux dialogue qu’il y a lieu de renouer.

Respecter la représentativité des territoires, prendre en compte les difficultés des communes, cellule de base de notre organisation administrative et politique que nos concitoyens plébiscitent, me semblent plus que jamais devoir être pris en considération.