La bonne nouvelle !! Les savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse reconnus par l’UNESCO

Lors de la treizième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui s’est tenue à Port Louis, en République de Maurice, du 26 novembre au 1er décembre, l’UNESCO, à l’unanimité de ses membres, vient de procéder à l’inscription des «savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse» sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.

Cette décision, dont je me réjouis, est l’aboutissement d’une démarche, certes complexe et rigoureuse mais particulièrement passionnante, initiée et portée, depuis maintenant dix ans, par l’association «Patrimoine Vivant du Pays de Grasse» que j’ai le bonheur et l’honneur de présider, entouré d’une formidable équipe dans laquelle tous les acteurs de la filière sont représentés.

Action soutenue et accompagnée par la municipalité de Grasse et son maire, monsieur Jérôme Viaud, de même que par l’ensemble des élus du Pays de Grasse.

C’est ainsi qu’une première reconnaissance au Patrimoine national a été actée par le Gouvernement français en 2014, avant que notre dossier soit remis officiellement à l’UNESCO, en avril 2015 et une seconde fois, après avoir été actualisé, en février 2017.

C’est en octobre 2016 que notre candidature a été choisie pour être la seule à être proposée et défendue par la France ces jours derniers.

A Port Louis, le 28 novembre, avec les membres de la délégation française. (Monsieur Pierre-Yves Kervenal, conseiller de l’ambassadeur de France auprès de l’UNESCO, madame Nadia Bédar, directrice du projet de candidature, Son Excellence monsieur Laurent Stefanini, ambassadeur – délégué permanent de la France auprès de l’UNESCO et madame Isabelle Chave, représentante du ministère de la culture).

Confirmant le rayonnement international de la France autour du parfum, cette décision sera un éblouissant éclairage sur notre Pays de Grasse et contribuera de la sorte à rendre un hommage immensément mérité à toutes les générations qui, depuis des siècles, ont su se transmettre ces savoir-faire et façonner notre territoire, tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Parce que nous avons le devoir moral, en tant que dépositaires d’un héritage inestimable, de le léguer aux générations futures dans une dynamique résolument tournée vers l’avenir.

Telle est la bonne nouvelle que je souhaitais porter à votre connaissance et, sans attendre, vous faire partager, tout en adressant mes plus chaleureux remerciements à toutes celles et tous ceux qui, par leur précieux concours et soutien, ont contribué à faire que ce projet trouve ainsi à se concrétiser.

J’ai ici une pensée particulière pour madame Nadia Bédar, laquelle a animé à mes côtés, tout au long de ces années, nos démarches et travaux.