Le 24 septembre dernier, les élections sénatoriales ont permis le renouvellement de la moitié des membres de la Haute assemblée.

Contrairement aux élections présidentielle et législatives, la droite et le centre y ont conservé la majorité. Je m’en félicite pour le fonctionnement de notre démocratie. D’autant que le Sénat, comme j’ai déjà pu l’exprimer, fort de son indépendance par rapport à l’exécutif et de sa sagesse qu’il tient de son mode d’élection, a toujours su adopter une attitude responsable, éloignée des postures sectaires. J’en veux pour preuve le nombre de ses amendements repris par l’Assemblée nationale dans l’élaboration des textes de loi. Pour autant, il lui appartient de s’opposer aux dispositions soumises à son examen lorsque celles-ci ne lui paraissent pas aller dans le « bon sens » pour notre pays. A l’exemple de la hausse de la contribution sociale généralisée pour les retraités, proposée par le Gouvernement dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 et que notre assemblée a rejetée.