Partant du postulat que le bon fonctionnement des transports est indispensable à l’émancipation individuelle, au développement économique ainsi qu’à la cohésion sociale et territoriale, mais également qu’il doit prendre en compte l’urgence environnementale et climatique, de même qu’une politique d’infrastructures tournée vers les grands projets, le Gouvernement a proposé au Parlement, fin 2018, un cadre législatif devant répondre à ce diagnostic et contenu dans le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM).

Déposé en première lecture sur le bureau du Sénat, le texte, au cours de la navette parlementaire, a fait l’objet d’un important travail des députés et sénateurs ayant permis de faire évoluer le projet initial.

En revanche, notre assemblée n’a pas accepté son volet financier et le flou du Gouvernement s’agissant des ressources dont pourront bénéficier les collectivités locales et intercommunalités pour réaliser leurs investissements en matière de transports.

La réunion de la commission mixte paritaire du 10 juillet s’est donc soldée par un échec, renvoyant ainsi le texte à la rentrée pour un nouvel examen par le Parlement.

Malgré cela, je me félicite d’ores et déjà de l’inclusion, dans l’annexe au projet de loi, de la Ligne Nouvelle Marseille-Nice au titre des projets prioritaires de l’Etat.

 Ce qui constitue une grande satisfaction pour notre région Sud PACA.