Dès la fin de l’année dernière, la préparation puis la présentation par le Gouvernement du « plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage » a suscité la mobilisation de nombreux élus visant à donner un écho aux inquiétudes du monde pastoral, confronté, dans son quotidien, à de multiples menaces et, principalement, à la recrudescence des attaques des troupeaux par les grands prédateurs.

C’est ainsi que, pour ma part, j’avais notamment interpelé monsieur le ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, par une question écrite, sur la nécessité de mettre en pratique, face à la détresse des éleveurs, des solutions concrètes et durables permettant de remédier à une situation bloquée et délicate qui met en péril l’élevage dans notre pays.

Récemment, nous avons été plusieurs sénateurs à cosigner une proposition de résolution sur le pastoralisme, examinée et votée par notre assemblée le 2 octobre, préconisant des réponses pragmatiques aux attentes exprimées.

Particulièrement concerné par la vie de notre département et de notre région, fortement touchés par la menace du loup, j’attire, une fois de plus, l’attention du Gouvernement sur l’urgence qu’il y a d’agir, à un moment où les éleveurs et les élus ruraux se sentent abandonnés par les pouvoirs publics.