
Lettre d’information de JEAN-PIERRE LELEUX – Sénateur des Alpes Maritimes – Maire honoraire de Grasse
Lettre d’information de JEAN-PIERRE LELEUX – Sénateur des Alpes Maritimes – Maire honoraire de Grasse
LES SAVOIR-FAIRE LIÉS AU PARFUM EN PAYS DE GRASSE

A Grasse, aux côtés de Son Exc. monsieur Byong-Hyun Lee, ambassadeur de Corée et président du conseil exécutif de l’UNESCO.
Voilà presque dix ans que, entouré d’une formidable équipe, je conduis cette merveilleuse démarche, certes complexe, longue et rigoureuse mais particulièrement passionnante, visant à faire inscrire, par l’UNESCO, sur la « liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité », les « savoir-faire liés au parfum en pays de Grasse ».
Après avoir été inscrits au « patrimoine culturel immatériel » de la France, en 2014, nous avons, en effet, officiellement déposé, en présence de notre ambassadeur, Son Exc. monsieur Laurent Stefanini, notre candidature auprès de cette institution, une première fois en avril 2015 et une deuxième fois, après l’avoir actualisée, en février 2017.
C’est par décision de madame Audrey Azoulay, alors ministre de la culture, que notre dossier a été choisi, en octobre 2016, pour être le seul dossier français qui sera défendu et plaidé lors du prochain « comité intergouvernemental de la sauvegarde du patrimoine immatériel » devant se réunir à l’Ile Maurice en novembre – décembre 2018.
C’est dire tout l’espoir que nous plaçons dans la récompense de nos efforts en cette fin d’année.
Pour autant, cet objectif, qui se rapproche, n’empêche pas notre association « Patrimoine vivant du pays de Grasse », au sein de laquelle sont représentés tous les acteurs de la filière, cultivateurs de plantes à parfum, experts en matières premières naturelles et de leur transformation, artistes parfumeurs, de poursuivre ses actions.
C’est ainsi que les 24 et 25 mai, nous avons reçu à Grasse l’ambassadeur de la République de Corée, Son Exc. monsieur Byong-Hyun Lee, président du conseil exécutif de l’UNESCO, qui a pu se rendre compte, comme l’avaient fait grand nombre de ses collègues, les années précédentes – qu’il s’agisse de l’Inde, l’Allemagne, la Bulgarie, le Sénégal ou de l’Argentine – de la merveilleuse et séculaire histoire du chemin parcouru de la fleur au flacon en passant par l’extraction des essences naturelles.
Avec les acteurs de la filière, nous avons présenté à l’assistance la démarche de candidature menée.
Etre reconnu par l’UNESCO serait un éblouissant éclairage sur notre pays de Grasse et un hommage immensément mérité, rendu à toutes les générations qui, depuis plusieurs siècles, ont su se transmettre ces savoir-faire, permettant ainsi à notre territoire d’être ce qu’il est aujourd’hui.
Nous leur en sommes redevables.

Les 4 et 5 octobre prochains, nous tiendrons notre 6ème colloque sur le thème « Parfums d’Afrique » lors duquel nous mettrons en valeur les matières premières naturelles de ce continent et leurs remarquables potentialités. Un dossier très complet, que je vous invite à parcourir, vous permettra de mieux appréhender le travail effectué, depuis 2008, par l’association, soutenue et accompagnée avec force par mon successeur à la mairie, monsieur Jérôme Viaud, président de la communauté d’agglomération du pays de Grasse, ainsi que par tous les maires du pays grassois.Vous y découvrirez les différentes étapes de notre démarche, les motivations qui la sous-tendent et les évènements qui l’ont jalonnée.
Je forme le vœu que 2018 soit un grand moment pour la France, dont chacun connaît l’image universelle de son histoire et son rayonnement international autour du parfum.
Laisser un commentaire