Au moment où le Gouvernement a en cours de préparation le projet de loi visant notamment à réformer la carte judiciaire et qui devrait être soumis au Parlement dans les tout prochains mois, nombre de voix, dont celles des avocats, se sont faites entendre pour exprimer certaines inquiétudes.

Il est vrai que tout « chantier » portant sur l’organisation de la justice, qu’il s’agisse des juridictions de première instance ou d’appel, nécessite que s’exerce la plus grande vigilance de leurs acteurs et des élus.

Attaché au maintien et au renforcement de l’activité judiciaire de notre territoire, j’ai souhaité rencontrer, ces dernières semaines, monsieur le président du tribunal de grande instance de Grasse, madame le procureur de la République, monsieur le bâtonnier de l’ordre des avocats, de même que madame la garde des Sceaux, ministre de la justice, dans le but de leur faire part de ces légitimes préoccupations.

Certaines assurances ont pu être apportées, mais sans que soient levées toutes les inquiétudes manifestées.

Aussi, ai-je sollicité le soutien de l’ensemble des parlementaires, députés et sénateurs, du ressort du TGI de Grasse pour formuler collectivement une demande d’audience auprès de madame la ministre, de même qu’une invitation à venir dans notre département, afin que nous prenions, ensemble, la pleine et réelle mesure des enjeux pour que soient préservés les intérêts des justiciables et que soient consolidées nos juridictions existantes.